lundi 22 novembre 2010

mercredi 10 novembre 2010

Rapport de la réunion de comité du dimanche 7 novembre à 19h00

 Résumé pour le mont coupé et alentour. 
1-                 Affiches :    Le comité a choisi de faire des  affiches  et toute boîte. Dans quelques temps je m’occupe de vous les faire parvenir.
2-                 Lettres de réclamations :    elles seront prêtes pour dans 15 jours maximum. Ils faudra en faire + de 1000 et donc je vous informerai.
3-                 Une page Internet : Une page sera mise à notre disposition sur le site de Vent de raison et sur le site de SNE. (Bonnes nouvelles).
4-                 Les propriétaires :  Le comité a demandé  à qui appartenait les terrains sur lesquels seront implantés les fameuses éoliennes. Il serait intéressant de le savoir pour la prochaine réunion.
5-                 La presse : La presse  a déjà   fait quelques reportages sur notre comité et nous suivra régulièrement.
6-                 Réunion :    Une réunion avec le bourgmestre  est demandée pour régler  les derniers points d’interrogation. Si cette réunion n’est pas suffisante, elle sera demandée  aussi au conseil communal.


Je suis a votre disposition pour toutes vos informations. Si vous avez des suggestions ou de nouvelles infos vous pouvez me contacter par mail ou par téléphone.

Bien Cordialement,
Gerin Luc (votre relais pour le comité EVRGo)

une éolienne, comment ca marche ?


Ce n'est un secret pour personne, le vent pousse sur les palles qui de par leurs profils provoquent un mouvement. Le mouvement des palles entraîne une machinerie reliée à une génératrice qui va produire un courant continu. Ce courant devra être transformé en courant alternatif de 230 volts et ayant une fréquence de 50 Hz.
L'éolienne commence a tourner (et donc produire de l'électricité) lorsque la vitesse du vent atteint environs pour la plupart des modèles 3 palles 5m/s (18km/h). L'éolienne produit sa puissance nominale à partir de vent supérieur ou égal à 11 m/s (40 km/h). L'éolienne doit être arrêtée et mise profil au vent à partir de vitesse de vent dépassant les 25m/s faute de quoi les forces exercées sur les palles et dans les palles pourraient conduire à l'accident.

En apparence tout cela semble fort simple et très écologique.
Pourquoi dès lors s'opposer a d'aussi « belles machines ».
Il est vrai que si on s'arrête à cette vision des choses, l'énergie créée par une éolienne est presque totalement verte si on fait abstraction des énergies et matériaux qu'il a fallu pour la fabriquer, la transporter, l'implanter et 20 ans plus tard, en fin de vie, la démantelée et la recycler.

Allons un peu plus loin et rapportons nous maintenant à la gestion d'un réseau électrique.

Nous avons déjà évoqué la nature des problèmes que l'on peut rencontrer sur un réseau :
La consommation électrique doit être identique à la production, faute de quoi nous aurions des surtensions ou des creux de tension. Ces derniers provoqueraient soit des pannes soit le non fonctionnement de nos appareils, ou plus grave une augmentation d'intensité. Dans ce genre de cas, la seule solution qu'a le gestionnaire du réseau lors de creux de tension trop importante est de débrancher une partie des consommateurs, les privant ainsi de toute énergie électrique. Dans le cas de surtension la problématique est plus simple, il suffit supprimer artificiellement du réseau une des sources de courant (attention toute fois que la génératrice ne peu produire de l'électricité sous peine de s'endommager elle-même).

Une éolienne comme on peut s'en douter va produire au gré de la force du vent. Le vent n'étant pas constant, l'électricité produite ne le sera pas non plus.

Imaginons 90 éoliennes de 3 MW chaqu'une. Cela représenterait un parc pouvant généré, si la vitesse du vent était toujours entre 11 et 25 m/s une puissance nominale de 270MW.
Nous savons qu'en Belgique la vitesse moyenne du vent à l'intérieur des terres est de 3,6m/s. Cette vitesse est a peine suffisante pour ébranler l'appareil. On se doute dès lors que la vitesse nominale d'un tel engin ne sera pas atteinte très souvent.

Il est donc tout a fait plausible qu'a certains moments nous ayons 270MW de production éolien et a d'autre moment rien du tout. Cela va complètement en contradiction avec la gestion d'un réseau électrique.
Imaginons toujours, qu'on dispose d'une puissance globale de 5400 MW. Cette énergie se répartissant de la manière suivante 55% nucléaire, 35% gaz, 5% charbon, 5% éolien. L'entièreté de cette puissance est consommée par les ménages ou l'industrie. Brusquement ou même d'une façon planifiée le vent chute et arrête nos 90 éoliennes. La production elle a baissé de 270 MW mais la demande est toujours la même. Nous serons dans le cas de figure d'un creux de tension. Si un fusible de 10 Ampères vous permet d'allumer votre machine à laver et votre lave-vaisselle, il ne vous permettra pas en même temps d'allumer votre four sous peine de « sauter ». Nous sommes identiquement dans le même cas de figure. Il faudra couper la distribution à des ménages pour l'équivalent de 270MW pour rétablir l'équilibre et que l'on ne connaisse pas de problème dans les autres unité de production.

Ceci n'étant qu'une fiction, le gestionnaire du réseau palliera à ce problème en couplant l'éolien à une centrale thermique de même puissance nominale.
Pourquoi une centrale thermique ? Ce sont les seules unités de production électrique pouvant atteindre leur puissance nominale en moins de 12 minutes (l'hydrolique en Belgique etant anegdotique)
À Monsin, par exemple, une unité de ce type existe. Elle peut-être arrêtée et mise en service plusieurs fois par jour. Actuellement elle sert pour les périodes de pointe, mais pourquoi pas dans un avenir proche, servir aussi de compensation a l'électricité que ne fournirait pas les éoliennes par manque ou surplus de vent.

Ce que dit l'OMS (c'est édifiant)

Bruit et sommeil

Votre logement a des effets sur votre santé
Les personnes dont le sommeil nocturne est perturbé par le bruit présentent un risque d'accident domestique supérieur de 46 % à celui des personnes qui dorment au calme. Ce chiffre figure parmi les premières conclusions d'un projet consacré au logement et à ses effets sur la santé, qui a été mené dans huit villes de la Région européenne de l'OMS1 auprès de 8519 personnes représentant 3373 foyers. Le groupe de travail composé des spécialistes chargés de l'analyse globale des données s'est réuni à Munich (Allemagne), les 12 et 13 février 2004. Les recommandations finales formulées à cette occasion figureront à l'ordre du jour de la quatrième Conférence ministérielle de l'OMS sur l'environnement et la santé, qui se tiendra en juin prochain à Budapest.
Notre logement et l'environnement dans lequel il se trouve peuvent jouer un rôle sur notre santé en raison de différents facteurs tels que les accidents, le bruit, la température (excessivement basse ou élevée), les animaux nuisibles, les produits chimiques, les moisissures, l'humidité et l'absence d'espaces verts. En 1998, dans la seule Union européenne, 10 millions de personnes ont subi à leur domicile des blessures nécessitant un traitement médical et 42 000 personnes sont décédées. De nombreux accidents domestiques sont liés à des défauts structurels ou à des modes de gestion inadaptés, qui peuvent se traduire par un éclairage insuffisant ou un mauvais entretien. L'amélioration des conditions de logement peut avoir un impact très positif en termes sanitaires.
Le bruit auquel on est exposé dans le cadre du domicile a des répercussions sur la santé. Des études montrent qu'un tiers de la population se plaint de troubles du sommeil, ce qui représente pour l'Europe 350 millions d'individus. Pour 35 millions d'entre eux, ces troubles sont liés à des problèmes d'ordre médical, mais pour 70 autres millions, ils seraient dus à des facteurs environnementaux, notamment aux nuisances sonores. D'après le livre vert consacré à la lutte contre le bruit publié récemment par l'Union européenne, 10 à 15 % de la population européenne pourrait être exposée à des niveaux de bruit supérieurs à 55 dB, voire à 65 dB. Une part très importante de cette population ne bénéficie donc pas de conditions de sommeil conformes à la norme recommandée par l'OMS, qui est de 30 dB dans la chambre à coucher pendant huit heures.
Il existe des liens étroits entre le logement et l'environnement urbain. Des études récentes indiquent que les personnes vivant non loin d'espaces verts et de jardins publics sont moins exposées que les autres au risque de surpoids dans la mesure où cette proximité leur offre davantage d'occasions de faire de l'exercice. En outre, il est de plus en plus admis que vivre dans un cadre agréable contribue au bien-être psychologique.
Le nombre de personnes qui vivent chez elles et souffrent de handicaps limitant leur mobilité est en augmentation, en partie à cause du vieillissement de la population. Le parc de logements ne s'est pas adapté à cette évolution sociale et de très nombreuses personnes sont confrontées à des difficultés considérables dans leur vie quotidienne du fait de l'inadaptation de leur logement à leurs besoins. D'après une étude réalisée en Allemagne, 14 % des personnes âgées de 65 à 79 ans et 33 % des plus de 80 ans ont du mal à monter et descendre les escaliers.
Une mauvaise ventilation peut entraîner une diminution du taux de renouvellement de l'air et accroître ainsi le risque de pollution aérienne et de développement des moisissures, ce qui à son tour risque de déclencher ou d'aggraver certaines maladies. De plus, l'air dans les habitations est souvent pollué par la fumée de tabac ambiante qui contribue à la survenue de troubles graves tels que l'asthme, les allergies ou les maladies cardiovasculaires. Près de 10 % des enfants souffrent d'asthme, une affection complexe dont l'apparition peut être déterminée par plusieurs risques liés à l'environnement

Type de bruit généré par une éolienne

1. le bruit mécanique (Marjolaine Villey-Migraine)
Grâce à une technologie améliorée, le bruit mécanique lié à la transmission et à l'alternateur a été réduit de manière significative par le biais d'une insonorisation améliorée de la nacelle et d'autres mesures comme la modification ou la suppression des engrenages.
Le bruit produit par une éolienne atteint 120 dB au niveau de la nacelle (bruit d'une discothèque), et selon les constructeurs, 45 dB à 300m (bruit dans un bureau). Évidemment ensuite il faut considérer le nombre d'éoliennes, (ex.: 10 éoliennes= 55 dB) et d'autres facteurs comme la topographie, le bruit ambiant, etc...
La réduction du bruit des éoliennes sont malheureusement contrebalancés par le fait que les machines sont de plus en plus puissantes. Elles sont aussi de plus en plus hautes, (90, puis 115 m) or les sons se propagent plus facilement si leur source est plus élevée, puisqu'en hauteur il y a moins d'obstacles à leur propagation.

2. le bruit aérodynamique (Marjolaine Villey-Migraine)
Il est causé par les irrégularités de flux d'air autour des pales, autour de la tour, et par les changements de vitesse du vent.
Le bruit aérodynamique est actuellement le plus important, on ne peut pas l'éradiquer.
Jusqu'à 15m/s (54km/h), les pales fendent l'air comme les ailes d'un planeur et émettent le même bruissement (appelé swish en anglais)...Au delà, des turbulences sur le bord de fuite de la pale génèrent des bourdonnements.
A chaque passage dans l'alignement du pylône, les pales émettent un "waf" qui ressemble à un jappement.

3. Les aléas sonores (Marjolaine Villey-Migraine)
L'impact sonore d'un parc éolien est mesuré avant l'arrivée des machines par simulation informatique
Les modèles de bruit des éoliennes ne tiennent en général pas compte des éléments suivants
- la topographie
- les obstacles importants dans la trajectoire du vent
- la réfraction du bruit due aux effets atmosphériques (inversions de température)
- tous changements dans la propagation des sons qui modifient la fréquence (par exemple il peut se produire des harmoniques , augmentation par dizaines de Hz)
4. Turbulences (Marjolaine Villey-Migraine)
Il est vrai d'affirmer que les bruits dus au vent dans les arbres augmentent très vite avec la vitesse et peuvent dépasser 60 dB à 15m/s, ce qui peut couvrir le bruit émis par les éoliennes.
Pour un vent constant, la signature acoustique des éoliennes est constante.
Malheureusement, dans les régions où les vents sont plutôt turbulents, le bruit varie avec les mouvements des rotors ,et si les machines sont situées sur une petite crête (ce qui sera le cas de certaines) avec des reliefs alentours, les rafles de vent créent des bulles sonores désagréables.
5. Topographie (Marjolaine Villey-Migraine)
Les sons audibles émis par les éoliennes ne se propagent pas de façon rectiligne mais suivent des trajectoires propres à la topographie.
Les sons se propagent plus facilement si vous habitez sous les vents dominants.
Le cas le plus prégnant de propagation du son se trouve dans le cas où le vent est suffisamment fort et bruyant en altitude pour faire tourner les éoliennes, et où il est très faible dans les vallées environnantes protégées du vent donc calmes. Dans ce cas les machines sont entendues nettement à 1000m.
6. Jour et nuit (Marjolaine Villey-Migraine)
L'extrapolation des vitesses de vent faite à partir des relevés des mâts de mesure est fausse la nuit : la nuit la propagation du bruit est différente (et plus élevée) que le jour. (Étude de l'Université de Groningen. Pays-Bas)
Ces considérations: turbulence, topographie, et amplitude diurne expliquent pourquoi des mesures acoustiques théoriques des promoteurs peuvent être rassurantes, et la réalité ensuite décevante...
Ainsi le bruit des éoliennes continue à être un problème pour les populations. Le Daily Telegraph rapporte que des anglais qui étaient favorables à l'implantation d'éoliennes ont changé d'avis après avoir été confrontés au bruit d'un parc éolien situé près de chez eux.
Il faut aussi considérer que les visites en groupe de sites éoliens existants ne donnent qu'un aperçu de la situation qu'on pourrait rencontrer. En effet:
- vous ne percevez qu'un cas de figure à un moment donné, qu'une seule situation qui ne sera pas forcément la vôtre.
- si le promoteur organise la visite, il a pu réduire le bruit des éoliennes en les bridant.

Quelques belles photos proches du site des éoliennes












Les + et surtout les - pour Gottignies et autres villages et ville des alentours

Les – pour Gottignies

1* Immobilier en baise : -25 à-30%
2* Vue ET Paysage
3* Accès aux chantier : voiries communal abîmées.
4* Niveaux des bruits : pendant et après les travaux. 
5*La santé : les infrasons, insomnies, maux de tête,
      acouphène, stress, dépression   . Maladies ?
6* La nature : Faune, Flore, migration des oiseaux,…
7* Problèmes électromagnétiques.
8* Problèmes Stroboscopiques.
9* Perturbation Télévision TNT, Satellite, radio,…
10* source d’eau à la chapelle de Creuse, Nappes
           phréatiques.
11* Le positionnement sur la même veine rocheuse
           que votre habitation
12*  Câblerie traversant tout le village de Ville/s/Haine.  

Les + pour Gottignies
???

A qui cela va rapporter ?

1* A Luminus : Obligation de construire un certain nombre d’éoliennes
2* A Aspiravi : les communes qui recevront les bénéfices engendrés par les éoliennes : sauf erreur de ma part, sur les 95 communes actionnaires, 4 sont wallonnes :
Communes EFIN: 
Dixmude, Gistel, Harelbeke, Hooglede, Izegem, Jabbeke, Koekelare, Kortemark, Ledegem, Lendelede, Middelkerke, Oudenburg, Torhout, Vosselaar, Wevelgem
Communes NUHMA: 
Alken, As, Beringen, Bilzen, Bocholt, Borgloon, Bree, Diepenbeek, Dilsen-Stokkem, Genk, Gingelom, Halen, Ham, Hamont-Achel, Hasselt, Hechtel-Eksel, Heers, Herk-De-Stad, Herstappe, Heusden-Zolder, Hoeselt, Houthalen-Helchteren, Kinrooi, Kortessem, Laakdal, Lanaken, Leopoldsburg, Lommel, Lummen, Maaseik, Maasmechelen, Meeuwen-Gruitrode, Neerpelt, Nieuwerkerken, Opglabbeek, Overpelt, Peer, Riemst, Saint-Trond, Tessenderlo, Tongres, Wellen, Zonhoven, Zutendaal
Communes CREADIV:
Begijnendijk, Chastre, Bekkevoort, Diest, Galmaarden, Geetbets, Glabbeek, Gooik, Herne, Holsbeek, Incourt, Kampenhout, Perwez, Kortenaken, Landen, Linter, Lubbeek, Oud-Heverlee, Pepingen, Steenokkerzeel, Tielt-Winge, Tremelo, Villers-la-Ville, Zoutleeuw. 
Communes FINEG:
Aartselaar, Anvers, Boechout, Essen, Grobbendonk, Hemiksem, Kapellen, Laakdal, Niel, Nijlen, Stabroek, Vorselaar, Vosselaar, Zelzate.

vue d'une partie du site

implantations des éoliennes