Bruit et sommeil
Votre logement a des effets sur votre santé
Les personnes dont le sommeil nocturne est perturbé par le bruit présentent un risque d'accident domestique supérieur de 46 % à celui des personnes qui dorment au calme. Ce chiffre figure parmi les premières conclusions d'un projet consacré au logement et à ses effets sur la santé, qui a été mené dans huit villes de la Région européenne de l'OMS1 auprès de 8519 personnes représentant 3373 foyers. Le groupe de travail composé des spécialistes chargés de l'analyse globale des données s'est réuni à Munich (Allemagne), les 12 et 13 février 2004. Les recommandations finales formulées à cette occasion figureront à l'ordre du jour de la quatrième Conférence ministérielle de l'OMS sur l'environnement et la santé, qui se tiendra en juin prochain à Budapest.
Notre logement et l'environnement dans lequel il se trouve peuvent jouer un rôle sur notre santé en raison de différents facteurs tels que les accidents, le bruit, la température (excessivement basse ou élevée), les animaux nuisibles, les produits chimiques, les moisissures, l'humidité et l'absence d'espaces verts. En 1998, dans la seule Union européenne, 10 millions de personnes ont subi à leur domicile des blessures nécessitant un traitement médical et 42 000 personnes sont décédées. De nombreux accidents domestiques sont liés à des défauts structurels ou à des modes de gestion inadaptés, qui peuvent se traduire par un éclairage insuffisant ou un mauvais entretien. L'amélioration des conditions de logement peut avoir un impact très positif en termes sanitaires.
Le bruit auquel on est exposé dans le cadre du domicile a des répercussions sur la santé. Des études montrent qu'un tiers de la population se plaint de troubles du sommeil, ce qui représente pour l'Europe 350 millions d'individus. Pour 35 millions d'entre eux, ces troubles sont liés à des problèmes d'ordre médical, mais pour 70 autres millions, ils seraient dus à des facteurs environnementaux, notamment aux nuisances sonores. D'après le livre vert consacré à la lutte contre le bruit publié récemment par l'Union européenne, 10 à 15 % de la population européenne pourrait être exposée à des niveaux de bruit supérieurs à 55 dB, voire à 65 dB. Une part très importante de cette population ne bénéficie donc pas de conditions de sommeil conformes à la norme recommandée par l'OMS, qui est de 30 dB dans la chambre à coucher pendant huit heures.
Il existe des liens étroits entre le logement et l'environnement urbain. Des études récentes indiquent que les personnes vivant non loin d'espaces verts et de jardins publics sont moins exposées que les autres au risque de surpoids dans la mesure où cette proximité leur offre davantage d'occasions de faire de l'exercice. En outre, il est de plus en plus admis que vivre dans un cadre agréable contribue au bien-être psychologique.
Le nombre de personnes qui vivent chez elles et souffrent de handicaps limitant leur mobilité est en augmentation, en partie à cause du vieillissement de la population. Le parc de logements ne s'est pas adapté à cette évolution sociale et de très nombreuses personnes sont confrontées à des difficultés considérables dans leur vie quotidienne du fait de l'inadaptation de leur logement à leurs besoins. D'après une étude réalisée en Allemagne, 14 % des personnes âgées de 65 à 79 ans et 33 % des plus de 80 ans ont du mal à monter et descendre les escaliers.
Une mauvaise ventilation peut entraîner une diminution du taux de renouvellement de l'air et accroître ainsi le risque de pollution aérienne et de développement des moisissures, ce qui à son tour risque de déclencher ou d'aggraver certaines maladies. De plus, l'air dans les habitations est souvent pollué par la fumée de tabac ambiante qui contribue à la survenue de troubles graves tels que l'asthme, les allergies ou les maladies cardiovasculaires. Près de 10 % des enfants souffrent d'asthme, une affection complexe dont l'apparition peut être déterminée par plusieurs risques liés à l'environnement
Votre logement a des effets sur votre santé
Les personnes dont le sommeil nocturne est perturbé par le bruit présentent un risque d'accident domestique supérieur de 46 % à celui des personnes qui dorment au calme. Ce chiffre figure parmi les premières conclusions d'un projet consacré au logement et à ses effets sur la santé, qui a été mené dans huit villes de la Région européenne de l'OMS1 auprès de 8519 personnes représentant 3373 foyers. Le groupe de travail composé des spécialistes chargés de l'analyse globale des données s'est réuni à Munich (Allemagne), les 12 et 13 février 2004. Les recommandations finales formulées à cette occasion figureront à l'ordre du jour de la quatrième Conférence ministérielle de l'OMS sur l'environnement et la santé, qui se tiendra en juin prochain à Budapest.
Notre logement et l'environnement dans lequel il se trouve peuvent jouer un rôle sur notre santé en raison de différents facteurs tels que les accidents, le bruit, la température (excessivement basse ou élevée), les animaux nuisibles, les produits chimiques, les moisissures, l'humidité et l'absence d'espaces verts. En 1998, dans la seule Union européenne, 10 millions de personnes ont subi à leur domicile des blessures nécessitant un traitement médical et 42 000 personnes sont décédées. De nombreux accidents domestiques sont liés à des défauts structurels ou à des modes de gestion inadaptés, qui peuvent se traduire par un éclairage insuffisant ou un mauvais entretien. L'amélioration des conditions de logement peut avoir un impact très positif en termes sanitaires.
Le bruit auquel on est exposé dans le cadre du domicile a des répercussions sur la santé. Des études montrent qu'un tiers de la population se plaint de troubles du sommeil, ce qui représente pour l'Europe 350 millions d'individus. Pour 35 millions d'entre eux, ces troubles sont liés à des problèmes d'ordre médical, mais pour 70 autres millions, ils seraient dus à des facteurs environnementaux, notamment aux nuisances sonores. D'après le livre vert consacré à la lutte contre le bruit publié récemment par l'Union européenne, 10 à 15 % de la population européenne pourrait être exposée à des niveaux de bruit supérieurs à 55 dB, voire à 65 dB. Une part très importante de cette population ne bénéficie donc pas de conditions de sommeil conformes à la norme recommandée par l'OMS, qui est de 30 dB dans la chambre à coucher pendant huit heures.
Il existe des liens étroits entre le logement et l'environnement urbain. Des études récentes indiquent que les personnes vivant non loin d'espaces verts et de jardins publics sont moins exposées que les autres au risque de surpoids dans la mesure où cette proximité leur offre davantage d'occasions de faire de l'exercice. En outre, il est de plus en plus admis que vivre dans un cadre agréable contribue au bien-être psychologique.
Le nombre de personnes qui vivent chez elles et souffrent de handicaps limitant leur mobilité est en augmentation, en partie à cause du vieillissement de la population. Le parc de logements ne s'est pas adapté à cette évolution sociale et de très nombreuses personnes sont confrontées à des difficultés considérables dans leur vie quotidienne du fait de l'inadaptation de leur logement à leurs besoins. D'après une étude réalisée en Allemagne, 14 % des personnes âgées de 65 à 79 ans et 33 % des plus de 80 ans ont du mal à monter et descendre les escaliers.
Une mauvaise ventilation peut entraîner une diminution du taux de renouvellement de l'air et accroître ainsi le risque de pollution aérienne et de développement des moisissures, ce qui à son tour risque de déclencher ou d'aggraver certaines maladies. De plus, l'air dans les habitations est souvent pollué par la fumée de tabac ambiante qui contribue à la survenue de troubles graves tels que l'asthme, les allergies ou les maladies cardiovasculaires. Près de 10 % des enfants souffrent d'asthme, une affection complexe dont l'apparition peut être déterminée par plusieurs risques liés à l'environnement
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