1. le bruit mécanique (Marjolaine Villey-Migraine)
Grâce à une technologie améliorée, le bruit mécanique lié à la transmission et à l'alternateur a été réduit de manière significative par le biais d'une insonorisation améliorée de la nacelle et d'autres mesures comme la modification ou la suppression des engrenages.
Le bruit produit par une éolienne atteint 120 dB au niveau de la nacelle (bruit d'une discothèque), et selon les constructeurs, 45 dB à 300m (bruit dans un bureau). Évidemment ensuite il faut considérer le nombre d'éoliennes, (ex.: 10 éoliennes= 55 dB) et d'autres facteurs comme la topographie, le bruit ambiant, etc...
La réduction du bruit des éoliennes sont malheureusement contrebalancés par le fait que les machines sont de plus en plus puissantes. Elles sont aussi de plus en plus hautes, (90, puis 115 m) or les sons se propagent plus facilement si leur source est plus élevée, puisqu'en hauteur il y a moins d'obstacles à leur propagation.
2. le bruit aérodynamique (Marjolaine Villey-Migraine)
Il est causé par les irrégularités de flux d'air autour des pales, autour de la tour, et par les changements de vitesse du vent.
Le bruit aérodynamique est actuellement le plus important, on ne peut pas l'éradiquer.
Jusqu'à 15m/s (54km/h), les pales fendent l'air comme les ailes d'un planeur et émettent le même bruissement (appelé swish en anglais)...Au delà, des turbulences sur le bord de fuite de la pale génèrent des bourdonnements.
A chaque passage dans l'alignement du pylône, les pales émettent un "waf" qui ressemble à un jappement.
3. Les aléas sonores (Marjolaine Villey-Migraine)
L'impact sonore d'un parc éolien est mesuré avant l'arrivée des machines par simulation informatique
Les modèles de bruit des éoliennes ne tiennent en général pas compte des éléments suivants
- la topographie
- les obstacles importants dans la trajectoire du vent
- la réfraction du bruit due aux effets atmosphériques (inversions de température)
- tous changements dans la propagation des sons qui modifient la fréquence (par exemple il peut se produire des harmoniques , augmentation par dizaines de Hz)
4. Turbulences (Marjolaine Villey-Migraine)
Il est vrai d'affirmer que les bruits dus au vent dans les arbres augmentent très vite avec la vitesse et peuvent dépasser 60 dB à 15m/s, ce qui peut couvrir le bruit émis par les éoliennes.
Pour un vent constant, la signature acoustique des éoliennes est constante.
Malheureusement, dans les régions où les vents sont plutôt turbulents, le bruit varie avec les mouvements des rotors ,et si les machines sont situées sur une petite crête (ce qui sera le cas de certaines) avec des reliefs alentours, les rafles de vent créent des bulles sonores désagréables.
5. Topographie (Marjolaine Villey-Migraine)
Les sons audibles émis par les éoliennes ne se propagent pas de façon rectiligne mais suivent des trajectoires propres à la topographie.
Les sons se propagent plus facilement si vous habitez sous les vents dominants.
Le cas le plus prégnant de propagation du son se trouve dans le cas où le vent est suffisamment fort et bruyant en altitude pour faire tourner les éoliennes, et où il est très faible dans les vallées environnantes protégées du vent donc calmes. Dans ce cas les machines sont entendues nettement à 1000m.
6. Jour et nuit (Marjolaine Villey-Migraine)
L'extrapolation des vitesses de vent faite à partir des relevés des mâts de mesure est fausse la nuit : la nuit la propagation du bruit est différente (et plus élevée) que le jour. (Étude de l'Université de Groningen. Pays-Bas)
Ces considérations: turbulence, topographie, et amplitude diurne expliquent pourquoi des mesures acoustiques théoriques des promoteurs peuvent être rassurantes, et la réalité ensuite décevante...
Ainsi le bruit des éoliennes continue à être un problème pour les populations. Le Daily Telegraph rapporte que des anglais qui étaient favorables à l'implantation d'éoliennes ont changé d'avis après avoir été confrontés au bruit d'un parc éolien situé près de chez eux.
Il faut aussi considérer que les visites en groupe de sites éoliens existants ne donnent qu'un aperçu de la situation qu'on pourrait rencontrer. En effet:
- vous ne percevez qu'un cas de figure à un moment donné, qu'une seule situation qui ne sera pas forcément la vôtre.
- si le promoteur organise la visite, il a pu réduire le bruit des éoliennes en les bridant.
Grâce à une technologie améliorée, le bruit mécanique lié à la transmission et à l'alternateur a été réduit de manière significative par le biais d'une insonorisation améliorée de la nacelle et d'autres mesures comme la modification ou la suppression des engrenages.
Le bruit produit par une éolienne atteint 120 dB au niveau de la nacelle (bruit d'une discothèque), et selon les constructeurs, 45 dB à 300m (bruit dans un bureau). Évidemment ensuite il faut considérer le nombre d'éoliennes, (ex.: 10 éoliennes= 55 dB) et d'autres facteurs comme la topographie, le bruit ambiant, etc...
La réduction du bruit des éoliennes sont malheureusement contrebalancés par le fait que les machines sont de plus en plus puissantes. Elles sont aussi de plus en plus hautes, (90, puis 115 m) or les sons se propagent plus facilement si leur source est plus élevée, puisqu'en hauteur il y a moins d'obstacles à leur propagation.
2. le bruit aérodynamique (Marjolaine Villey-Migraine)
Il est causé par les irrégularités de flux d'air autour des pales, autour de la tour, et par les changements de vitesse du vent.
Le bruit aérodynamique est actuellement le plus important, on ne peut pas l'éradiquer.
Jusqu'à 15m/s (54km/h), les pales fendent l'air comme les ailes d'un planeur et émettent le même bruissement (appelé swish en anglais)...Au delà, des turbulences sur le bord de fuite de la pale génèrent des bourdonnements.
A chaque passage dans l'alignement du pylône, les pales émettent un "waf" qui ressemble à un jappement.
3. Les aléas sonores (Marjolaine Villey-Migraine)
L'impact sonore d'un parc éolien est mesuré avant l'arrivée des machines par simulation informatique
Les modèles de bruit des éoliennes ne tiennent en général pas compte des éléments suivants
- la topographie
- les obstacles importants dans la trajectoire du vent
- la réfraction du bruit due aux effets atmosphériques (inversions de température)
- tous changements dans la propagation des sons qui modifient la fréquence (par exemple il peut se produire des harmoniques , augmentation par dizaines de Hz)
4. Turbulences (Marjolaine Villey-Migraine)
Il est vrai d'affirmer que les bruits dus au vent dans les arbres augmentent très vite avec la vitesse et peuvent dépasser 60 dB à 15m/s, ce qui peut couvrir le bruit émis par les éoliennes.
Pour un vent constant, la signature acoustique des éoliennes est constante.
Malheureusement, dans les régions où les vents sont plutôt turbulents, le bruit varie avec les mouvements des rotors ,et si les machines sont situées sur une petite crête (ce qui sera le cas de certaines) avec des reliefs alentours, les rafles de vent créent des bulles sonores désagréables.
5. Topographie (Marjolaine Villey-Migraine)
Les sons audibles émis par les éoliennes ne se propagent pas de façon rectiligne mais suivent des trajectoires propres à la topographie.
Les sons se propagent plus facilement si vous habitez sous les vents dominants.
Le cas le plus prégnant de propagation du son se trouve dans le cas où le vent est suffisamment fort et bruyant en altitude pour faire tourner les éoliennes, et où il est très faible dans les vallées environnantes protégées du vent donc calmes. Dans ce cas les machines sont entendues nettement à 1000m.
6. Jour et nuit (Marjolaine Villey-Migraine)
L'extrapolation des vitesses de vent faite à partir des relevés des mâts de mesure est fausse la nuit : la nuit la propagation du bruit est différente (et plus élevée) que le jour. (Étude de l'Université de Groningen. Pays-Bas)
Ces considérations: turbulence, topographie, et amplitude diurne expliquent pourquoi des mesures acoustiques théoriques des promoteurs peuvent être rassurantes, et la réalité ensuite décevante...
Ainsi le bruit des éoliennes continue à être un problème pour les populations. Le Daily Telegraph rapporte que des anglais qui étaient favorables à l'implantation d'éoliennes ont changé d'avis après avoir été confrontés au bruit d'un parc éolien situé près de chez eux.
Il faut aussi considérer que les visites en groupe de sites éoliens existants ne donnent qu'un aperçu de la situation qu'on pourrait rencontrer. En effet:
- vous ne percevez qu'un cas de figure à un moment donné, qu'une seule situation qui ne sera pas forcément la vôtre.
- si le promoteur organise la visite, il a pu réduire le bruit des éoliennes en les bridant.
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