Ce n'est un secret pour personne, le vent pousse sur les palles qui de par leurs profils provoquent un mouvement. Le mouvement des palles entraîne une machinerie reliée à une génératrice qui va produire un courant continu. Ce courant devra être transformé en courant alternatif de 230 volts et ayant une fréquence de 50 Hz.
L'éolienne commence a tourner (et donc produire de l'électricité) lorsque la vitesse du vent atteint environs pour la plupart des modèles 3 palles 5m/s (18km/h). L'éolienne produit sa puissance nominale à partir de vent supérieur ou égal à 11 m/s (40 km/h). L'éolienne doit être arrêtée et mise profil au vent à partir de vitesse de vent dépassant les 25m/s faute de quoi les forces exercées sur les palles et dans les palles pourraient conduire à l'accident.
En apparence tout cela semble fort simple et très écologique.
Pourquoi dès lors s'opposer a d'aussi « belles machines ».
Il est vrai que si on s'arrête à cette vision des choses, l'énergie créée par une éolienne est presque totalement verte si on fait abstraction des énergies et matériaux qu'il a fallu pour la fabriquer, la transporter, l'implanter et 20 ans plus tard, en fin de vie, la démantelée et la recycler.
Allons un peu plus loin et rapportons nous maintenant à la gestion d'un réseau électrique.
Nous avons déjà évoqué la nature des problèmes que l'on peut rencontrer sur un réseau :
La consommation électrique doit être identique à la production, faute de quoi nous aurions des surtensions ou des creux de tension. Ces derniers provoqueraient soit des pannes soit le non fonctionnement de nos appareils, ou plus grave une augmentation d'intensité. Dans ce genre de cas, la seule solution qu'a le gestionnaire du réseau lors de creux de tension trop importante est de débrancher une partie des consommateurs, les privant ainsi de toute énergie électrique. Dans le cas de surtension la problématique est plus simple, il suffit supprimer artificiellement du réseau une des sources de courant (attention toute fois que la génératrice ne peu produire de l'électricité sous peine de s'endommager elle-même).
Une éolienne comme on peut s'en douter va produire au gré de la force du vent. Le vent n'étant pas constant, l'électricité produite ne le sera pas non plus.
Imaginons 90 éoliennes de 3 MW chaqu'une. Cela représenterait un parc pouvant généré, si la vitesse du vent était toujours entre 11 et 25 m/s une puissance nominale de 270MW.
Nous savons qu'en Belgique la vitesse moyenne du vent à l'intérieur des terres est de 3,6m/s. Cette vitesse est a peine suffisante pour ébranler l'appareil. On se doute dès lors que la vitesse nominale d'un tel engin ne sera pas atteinte très souvent.
Il est donc tout a fait plausible qu'a certains moments nous ayons 270MW de production éolien et a d'autre moment rien du tout. Cela va complètement en contradiction avec la gestion d'un réseau électrique.
Imaginons toujours, qu'on dispose d'une puissance globale de 5400 MW. Cette énergie se répartissant de la manière suivante 55% nucléaire, 35% gaz, 5% charbon, 5% éolien. L'entièreté de cette puissance est consommée par les ménages ou l'industrie. Brusquement ou même d'une façon planifiée le vent chute et arrête nos 90 éoliennes. La production elle a baissé de 270 MW mais la demande est toujours la même. Nous serons dans le cas de figure d'un creux de tension. Si un fusible de 10 Ampères vous permet d'allumer votre machine à laver et votre lave-vaisselle, il ne vous permettra pas en même temps d'allumer votre four sous peine de « sauter ». Nous sommes identiquement dans le même cas de figure. Il faudra couper la distribution à des ménages pour l'équivalent de 270MW pour rétablir l'équilibre et que l'on ne connaisse pas de problème dans les autres unité de production.
Ceci n'étant qu'une fiction, le gestionnaire du réseau palliera à ce problème en couplant l'éolien à une centrale thermique de même puissance nominale.
Pourquoi une centrale thermique ? Ce sont les seules unités de production électrique pouvant atteindre leur puissance nominale en moins de 12 minutes (l'hydrolique en Belgique etant anegdotique)
À Monsin, par exemple, une unité de ce type existe. Elle peut-être arrêtée et mise en service plusieurs fois par jour. Actuellement elle sert pour les périodes de pointe, mais pourquoi pas dans un avenir proche, servir aussi de compensation a l'électricité que ne fournirait pas les éoliennes par manque ou surplus de vent.
L'éolienne commence a tourner (et donc produire de l'électricité) lorsque la vitesse du vent atteint environs pour la plupart des modèles 3 palles 5m/s (18km/h). L'éolienne produit sa puissance nominale à partir de vent supérieur ou égal à 11 m/s (40 km/h). L'éolienne doit être arrêtée et mise profil au vent à partir de vitesse de vent dépassant les 25m/s faute de quoi les forces exercées sur les palles et dans les palles pourraient conduire à l'accident.
En apparence tout cela semble fort simple et très écologique.
Pourquoi dès lors s'opposer a d'aussi « belles machines ».
Il est vrai que si on s'arrête à cette vision des choses, l'énergie créée par une éolienne est presque totalement verte si on fait abstraction des énergies et matériaux qu'il a fallu pour la fabriquer, la transporter, l'implanter et 20 ans plus tard, en fin de vie, la démantelée et la recycler.
Allons un peu plus loin et rapportons nous maintenant à la gestion d'un réseau électrique.
Nous avons déjà évoqué la nature des problèmes que l'on peut rencontrer sur un réseau :
La consommation électrique doit être identique à la production, faute de quoi nous aurions des surtensions ou des creux de tension. Ces derniers provoqueraient soit des pannes soit le non fonctionnement de nos appareils, ou plus grave une augmentation d'intensité. Dans ce genre de cas, la seule solution qu'a le gestionnaire du réseau lors de creux de tension trop importante est de débrancher une partie des consommateurs, les privant ainsi de toute énergie électrique. Dans le cas de surtension la problématique est plus simple, il suffit supprimer artificiellement du réseau une des sources de courant (attention toute fois que la génératrice ne peu produire de l'électricité sous peine de s'endommager elle-même).
Une éolienne comme on peut s'en douter va produire au gré de la force du vent. Le vent n'étant pas constant, l'électricité produite ne le sera pas non plus.
Imaginons 90 éoliennes de 3 MW chaqu'une. Cela représenterait un parc pouvant généré, si la vitesse du vent était toujours entre 11 et 25 m/s une puissance nominale de 270MW.
Nous savons qu'en Belgique la vitesse moyenne du vent à l'intérieur des terres est de 3,6m/s. Cette vitesse est a peine suffisante pour ébranler l'appareil. On se doute dès lors que la vitesse nominale d'un tel engin ne sera pas atteinte très souvent.
Il est donc tout a fait plausible qu'a certains moments nous ayons 270MW de production éolien et a d'autre moment rien du tout. Cela va complètement en contradiction avec la gestion d'un réseau électrique.
Imaginons toujours, qu'on dispose d'une puissance globale de 5400 MW. Cette énergie se répartissant de la manière suivante 55% nucléaire, 35% gaz, 5% charbon, 5% éolien. L'entièreté de cette puissance est consommée par les ménages ou l'industrie. Brusquement ou même d'une façon planifiée le vent chute et arrête nos 90 éoliennes. La production elle a baissé de 270 MW mais la demande est toujours la même. Nous serons dans le cas de figure d'un creux de tension. Si un fusible de 10 Ampères vous permet d'allumer votre machine à laver et votre lave-vaisselle, il ne vous permettra pas en même temps d'allumer votre four sous peine de « sauter ». Nous sommes identiquement dans le même cas de figure. Il faudra couper la distribution à des ménages pour l'équivalent de 270MW pour rétablir l'équilibre et que l'on ne connaisse pas de problème dans les autres unité de production.
Ceci n'étant qu'une fiction, le gestionnaire du réseau palliera à ce problème en couplant l'éolien à une centrale thermique de même puissance nominale.
Pourquoi une centrale thermique ? Ce sont les seules unités de production électrique pouvant atteindre leur puissance nominale en moins de 12 minutes (l'hydrolique en Belgique etant anegdotique)
À Monsin, par exemple, une unité de ce type existe. Elle peut-être arrêtée et mise en service plusieurs fois par jour. Actuellement elle sert pour les périodes de pointe, mais pourquoi pas dans un avenir proche, servir aussi de compensation a l'électricité que ne fournirait pas les éoliennes par manque ou surplus de vent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire